Canton de montmort 195

Situé à la limite de la Champagne et de la Brie, le canton de Montmort offre des paysages plus variés que ne le laisse penser Victor Hugo dans le récit de son voyage vers le Rhin en 1838 ; parmi ceux-ci, les marais de Saint-Gond sont bien connus pour avoir arrêté l’offensive allemand en août 1914. Ce territoire recèle deux édifices majeurs : l’abbatiale d’Orbais, synthèse particulièrement réussie d’éléments qui sont à l’origine de l’architecture gothique classique – le partage du territoire du canton entre les trois diocèses de Soissons, Châlons et Troyes explique cela – et le château de Montmort, édifice singulier de la seconde Renaissance, grand pavillon dressé sur une plate-forme bastionnée. Ces deux monuments ne doivent pas laisser dans l’ombre d’autres éléments notables. Les hypogées néolithiques, parfois ornés comme à Coizard-Joches, sont d-un type rare au nord de la Loire. Plusieurs églises romanes, ayant bien conservé leur structure complète, souffrent d’une méconnaissance relative qu’elles partagent avec leurs soeurs du département de la Marne.
A l’égal de Châlons-en-Champagne ou de Reims, le canton possède quelques hauts lieux de l’histoire du vitrail champenois du XIIe au XVIe siècle. D’un mobilier religieux et d’une statuaire de bonne qualité émergent le retable du XIVe siècle de Mareuil-en-Brie et les stalles du XVIe siècle d’Orbais.
Outre deux édifices majeurs, l’abbatiale d’Orbais et le château de Montmort, le canton de Montmort offre au visiteur plusieurs églises romanes, des vitraux champenois du XIIe au XVIe siècle, du mobilier religieux et de la statuaire de bonne qualité, comme le retable du XIVe siècle de Mareuil-en-Brie et les stalles du XVIe siècle d’Orbais.