Selon le propos de Catherine Arminjon, à l’occasion de l’une des premières commissions nationales de l’Inventaire général des richesses artistiques de la France, vers 1969-1970
L’Inventaire général a pour mission d’effectuer un recensement et une étude systématique, de l’ensemble du patrimoine architectural et mobilier, “de la cathédrale à la petite cuillère” selon le propos d’André Malraux en 1964. Ce travail doit être suivi d’une médiation auprès du public selon une formule inscrite dans la loi 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales (article 95, alinéa 1).
S’intéressant au patrimoine public ou privé, non gardé, c’est-à-dire situé hors les musées, les archives et les bibliothèques, il n’entraîne pas de prescriptions réglementaires et répond à un triple objectif :
À l’issue des opérations d’Inventaire général, chaque intervenant public ou privé dispose des moyens d’avoir une lecture hiérarchisée de son environnement patrimonial. Il peut prendre, en connaissance de cause, les décisions de conservation, de restauration, de valorisation ou de destruction du patrimoine culturel. Si l’élément patrimonial, édifice ou collections d’objets, disparaît, il reste documenté et cette documentation est transmise et consultable par tous. Il peut ainsi nourrir la recherche scientifique alors même qu’il a disparu.