Jean Crosato1992
Aux portes de la "Lorraine du fer", le pays de Longuyon présente un relief de plateau, largement entaillé par des rivières au cours pittoresque. Épargné par les transformations du monde rural et l'industrialisation des années 1880-1910, il ressemble davantage à la Gaume belge et aux cantons meusiens... résumé complet
Aux portes de la “Lorraine du fer”, le pays de Longuyon présente un relief de plateau, largement entaillé par des rivières au cours pittoresque. Épargné par les transformations du monde rural et l’industrialisation des années 1880-1910, il ressemble davantage à la Gaume belge et aux cantons meusiens voisins au milieu desquels il s’avance. Son patrimoine artistique est tout à fait méconnu, à l’exception de la collégiale de Longuyon, de la crypte romane et du château Renaissance de Cons-la-Grandville. Pourtant, un riche mobilier religieux et une statuaire abondante, qui datent surtout de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, méritent d’être enfin découverts, au même titre que les vestiges de la sidérurgie qui a disparu dès la fin du XIXe siècle (hauts fourneaux du Buré d’Orval, de Cons-la-Grandville et du Dorlon). Quant aux lavoirs, encore conservés en grand nombre, ils reflètent le large éventail des formes rencontrées dans le Pays-Haut ; plusieurs “lavoirs-tunnel” illustrent la continuité entre les pays limitrophes d’Audun-le-Roman et de Longwy et le Pays gaumais.
Editions Serpenoise
2-87692-132-4
18 pages
Metz