Marie-France JacopsJacques GuillaumeRobert Dehlinger1988
Aux portes de la "Lorraine du fer", le canton de Longuyon, avec ses vingt-deux communes et ses 15 000 habitants, présente un relief de plateau, largement entaillé par des rivières au cours pittoresque.... résumé complet
Aux portes de la “Lorraine du fer”, le canton de Longuyon, avec ses vingt-deux communes et ses 15 000 habitants, présente un relief de plateau, largement entaillé par des rivières au cours pittoresque. Épargné par les transformations du monde rural au XIXe siècle et l’industrialisation des années 1880-1910, il ressemble davantage à la Gaume belge et aux cantons meusiens voisins au milieu desquels il s’avance.
Son patrimoine artistique est tout à fait méconnu, à l’exception de la collégiale de Longuyon, de la crypte romane et du château Renaissance de Cons-la-Grandville, amplement étudiés par les historiens d’art et les archéologues. Pourtant, un riche mobilier religieux et une statuaire abondante, datant généralement des dernières décennies du XVIIe siècle, méritent d’être enfin découverts, au même titre que les vestiges de la sidérurgie, qui a disparu ici dès la fin du XIXe siècle.
L’habitat rural, profondément marqué par le destin industriel de la région, se différencie par ses nombreuses maisons d’ouvriers contrastant avec les grandes fermes de céréaliculture, parfois très proches des fermes gaumaises. Les lavoirs, encore conservés en assez grand nombre, reflètent le large éventail des formes rencontrées dans le Pays-Haut ; plusieurs lavoirs-tunnel illustrent la continuité entre les cantons limitrophes d’Audun-le-Roman, de Villerupt, de Mont-Saint-Martin et le Pays gaumais.
Editions Serpenoise
2-9501474-4-5
80 p.
Metz