IVR42_20186706380NUCA
En cours   2010

La Neustadt de Strasbourg

Période Du 16e au 18e siècle 1500-1648 1649-1789 Du 19e au 21e siècle 1789-1815
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1816-1870 1871-1913 1914-1949 1950-nos jours
Patrimoine Industriel Militaire Mobilier Religieux Scolaire
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Sportif Urbain
Thématique Patrimoine scolaire et universitaire Patrimoine religieux Territoire urbain
Localisation GRAND EST 67 Strasbourg

Présentation de l’étude

Propriétés intellectuelles

© Région Grand Est-Inventaire général

Le Service de l’Inventaire a entamé en 2010 l’étude de l’extension urbaine de Strasbourg, la Neustadt, qui est sortie du sol à partir de 1880. Cette enquête prend place dans un long processus de patrimonialisation entamé dans les années 1970 et qui aboutira à son inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Humanité en 2017.

L’enquête d’inventaire a combiné le recensement de l’ensemble du bâti au dépouillement des permis de construire. La base de données qui en est issue a permis d’étudier la Neustadt selon quatre axes principaux : l’histoire de l’extension, les acteurs (architectes, entrepreneurs, commanditaires), la production architecturale et le décor.

Une telle étude s’est bien sûr faite en collaboration avec des partenaires institutionnels (Ville et Université de Strasbourg notamment) et surtout avec celle des habitants. Ainsi, le service a immédiatement mis en place des moments de restitution, les « Journées de la Neustadt », qui ont montré au travers de conférences, de visites guidées, à la fois la progression de la recherche et ont permis d’appréhender la valeur immatérielle du sujet. De plus, la fin de l’enquête a été marquée par deux événements majeurs, la publication d’un ouvrage, La Neustadt de Strasbourg, un laboratoire urbain / 1871-1930 (Éditions Lieux Dits, 2017), qui sert de catalogue à l’exposition éponyme qui s’est tenu du 29 septembre au 10 décembre 2017 en l’église Saint-Paul, l’un des édifices majeurs de l’aire d’étude. Cet événement culturel a été visité par plus de 15 500 personnes, allant des habitants du quartier, des Strasbourgeois, des touristes, aux jeunes publics, jusqu’à des personnes déficientes ou en situation de précarité. Surtout il permit de montrer qu’un patrimoine né du déplacement de la frontière nationale pouvait être synonyme non plus de blessures, mais bien de diversité, d’échanges et d’enrichissement.